mardi 25 septembre 2012

OGM : le guide des produits qui en contiennent


GREEN PEACE A MIS À DISPOSITION DES INTERNAUTES UN GUIDE PRATIQUE DES ALIMENTS QUI SONT FAIT À PARTIR DE MATIÈRE OGM, ET CEUX QUI SONT GARANTIS SANS. A NOTER QUE POUR LE MOMENT, IL N’EXISTE PAS DE VRAI LABEL “GARANTI SANS OGM” COMME C’EST LE CAS POUR LE BIO, C’EST JUSTE UNE MENTION APPOSÉE SUR LE PRODUIT.

 OGM : le guide des produits qui en contiennent  

Dans une interview datée de 2008, Louis-Marie Houbedine, directeur de recherche à l’INRA, donnait son point de vue sur la situation des OGM: « Actuellement, 90% de la recherche est destinée à améliorer les techniques agricoles des pays développés, contre 10% pour les pays en voie de développement. Pour ces derniers, l’utilisation des OGM peut-être bénéfique : le cas du riz doré en est un bon exemple. Il a été inventé par des chercheurs pour pallier aux déficiences de vitamine A dans certains pays. Malgré les controverses suscitées cela montre l’intérêt que représente les OGM dans cette problématique. Néanmoins, je ne pense pas qu’ils pourront éradiquer la faim dans le monde. Cela impliquerait nécessairement d’alléger les réglementations pour ces pays, afin de les rendre plus libres sur ce point. »

QUATRE ANS PLUS TARD, LA QUESTION DE LEUR INTERDICTION SE POSE DÉSORMAIS.

Les OGM ont ils poussé l’humanité dans une impasse alimentaire? Sont-ils devenus indispensables? Roads vous proposez hier un article relatant avec précision les résultats de l’étude qu’a mené Gilles-Eric Séralini au sujet d’un potentiel danger à utiliser des OGM.
Le gouvernement Ayrault a d’ores et déjà prévenu que la France défendra l’interdiction des OGM  »au niveau européen » si les résultats de cette étude ce confirme : pour l’heure, deux OGM sont autorisés en Europe, mais ils restent interdits en France, même s’ils se retrouvent par exemple dans l’alimentation des animaux d’élevage.

lundi 24 septembre 2012

Le chlordécone, un pesticide nocif pour le développement des bébés


Des bébés exposés au chlordécone in utero et dans les premiers mois de leur vie ont présenté des retards dans le développement cognitif et moteur. Une preuve supplémentaire que le pesticidelongtemps utilisé aux Antilles est associé à des effets négatifs sur la santé. Désormais se pose aussi la question des conséquences à plus long terme pour ces enfants…
Dans un article publié dans la revue Environnemental Research, des chercheurs de l’Inserm en lien avec des chercheurs québécois, belges et américains ont tenté de savoir si l’exposition au chlordécone – un pesticideutilisé jusqu’en 1993 dans les plantations de bananes aux Antilles – avait un impact sur le développement cognitif, visuel et moteur de très jeunes enfants.
Des femmes ont été suivies pendant et après leur grossesse et 153 nourrissons ont fait l’objet d’un suivi à l’âge de 7 mois. Les résultats de cette étude montrent que l’exposition pré ou postnatale au chlordécone est associée à des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur desnourrissons. Ils ne sont pas confirmés pour les enfants plus âgés pour lesquels l’étude se poursuit.
Un pesticide retrouvé dans l’alimentation
Le chlordécone est un pesticide qui fut employé pendant plus de 20 ans aux Antilles pour lutter contre le charançon du bananier. Sa large utilisation (interdite depuis 1993 dans les Antilles françaises) et son caractère persistant dans l’environnement ont toutefois entraîné une pollution permanente des sols et une contamination de la population. La substance est aujourd’hui considérée comme un perturbateur endocrinien, neurotoxique, elle est classée cancérigène possible pour l’Homme par l’OMS.
Le chlordécone, dont on voit ici la représentation de la molécule, est utilisé comme insecticide depuis 1976. Aux Antilles, il a été interdit en 1993 mais des problèmes de santé ont été ressentis bien après.
Le chlordécone, dont on voit ici la représentation de la molécule, est utilisé comme insecticide depuis 1976. Aux Antilles, il a été interdit en 1993 mais des problèmes de santé ont été ressentis bien après. © Yassine Mrabet, Wikipédia, DP
Pour évaluer l’impact sur la santé d’une exposition au chlordécone, l’équipe dirigée par Sylvaine Cordier à Rennes et Luc Multigner à Pointe-à-Pitre a mis en place, en Guadeloupe, une grande cohorte mère-enfant baptisée Timoun (« enfant » en créole). L’objectif général de cette étude est d’évaluer l’impact sanitaire des expositions à ce produit chimique sur le déroulement de la grossesse et le développement pré et postnatal. Cette cohorte est donc constituée de 1.042 femmes suivies avec leurs enfants depuis leurgrossesse qui a eu lieu au cours de la période 2005-2007. Les chercheurs se sont particulièrement intéressés à l’impact de l’exposition prénatale et postnatale au chlordécone sur le développement cognitif, visuel et moteur du nourrisson à l’âge de 7 mois.
L’exposition prénatale au chlordécone a été estimée par son dosage sanguin dans le cordon. L’exposition postnatale a, quant à elle, été estimée par son dosage dans le lait maternel ainsi que par la fréquence de consommation par les nourrissons de denrées alimentaires susceptibles d’être contaminées par le polluant. Puis la mémoire visuelle, l’acuité visuelle et le développement moteur des nourrissons ont été testés.
Le chlordécone retarde le développement des bébés
L’exposition prénatale au chlordécone a été retrouvée associée de manière significative à une réduction du score de préférence visuelle pour la nouveauté ainsi qu’à un faible score sur l’échelle de développement de la motricité fine.
L’exposition postnatale au chlordécone, estimée par la consommation de denrées alimentaires contaminées, a été retrouvée associée à la limite de la signification statistique à une réduction de la vitesse d’acquisition de la mémoire visuelle et à une réduction de la préférence visuelle pour la nouveauté. En revanche, l’exposition postnatale au pesticide par l’allaitement n’apparaît associée à aucune modification du développement psychomoteur.
Quel avenir pour ces enfants ?
En conclusion, l’exposition prénatale au chlordécone ou postnatale via la consommation alimentaire est associée à l’âge de 7 mois à des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons.
Bien que ces observations basées sur des petits effectifs ne traduisent pas de troubles graves, elles sont néanmoins à rapprocher de certaines particularités décrites dans le passé chez des adultes exposés professionnellement au chlordécone et caractérisées par un appauvrissement de la mémoire à court terme et par la présence de tremblements d’intention.
Les chercheurs s’interrogent sur la possibilité que ces associations constatées chez les bébés à l’âge de 7 mois, puissent être prédictives de troubles permanents à un âge plus avancé. Pour Sylvaine Cordier et Luc Multigner, « seul le suivi des enfants au cours des années à venir permettra de répondre à ces interrogations ». Les enfants de la cohorte Timoun font l’objet actuellement d’un suivi à l’âge de 7 ans.

« Tous cobayes? » : le plaidoyer anti-OGM qui fait mouche

Photo du film « Tous cobayes ? » © Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences


Ce documentaire de Jean-Paul Jaud se base sur l’étude du Pr Séralini publiée cette semaine.
Le réalisateur Jean-Paul Jaud, grand défenseur d'une agriculture moins dépendante de l'industrie chimique, signe avec « Tous cobayes? » un plaidoyer anti-OGM s'appuyant sur une étude française alarmiste qui vient de relancer le débat sur l'innocuité d'un maïs transgénique.
L'auteur de « Nos enfants nous accuseront  » (2008), qui s'attaquait alors à l'usage de pesticides, a suivi mois après mois l'équipe du Pr Gilles-Eric Séralini. Ce chercheur basé à Caen, ouvertement anti-OGM, a publié mercredi une étude qui a conduit Paris et Bruxelles à saisir leurs agences sanitaires pour un avis.
Ces travaux d'une longueur inédite (deux ans) affirment que les rats nourris avec du maïs NK 603 de Monsanto - et pour certains avec de l'eau comprenant de l'herbicide Roundup auquel ce maïs transgénique résiste - développent beaucoup plus de tumeurs cancéreuses.
Le film, en salles le 26 septembre, montre de nombreuses scènes de laboratoire où des scientifiques emmaillotés comme des chirurgiens examinent les rats. Certains rongeurs vont développer d'énormes tumeurs, allant jusqu'à 20% de leur poids. Notamment après le 3ème mois, la durée des études classiques de toxicologie, selon les chercheurs.
Jean-Paul Jaud a travaillé tout en gardant le secret sur l'étude engagée par le Pr Séralini, celui-ci expliquant avoir récupéré clandestinement des semences de ce maïs NK 603 via un lycée canadien ayant requis l'anonymat.
Le NK 603 n'est pas cultivé en Europe mais est importé pour l'alimentation animale. « Les semenciers refusent de donner des semences aux chercheurs, » affirme le scientifique.
Corinne Lepage, députée européenne qui se bat depuis des années à Bruxelles contre les OGM, est très présente dans le documentaire. « Les premiers qui ne veulent pas de la recherche, ce sont eux, les semenciers, » accuse-t-elle. « Il n'y a pas de problème, car il n'y a pas d'étude » de long terme, ajoute la députée.
A l'écran, la progression de l'étude est entrecoupée de scènes de fauchages de champs d'expérimentation d'OGM en France (désormais suspendue), de procès de faucheurs qui s'ensuivent et de manifestations de soutien. Autant de moments rythmant la vie de militants écologistes.
La parole est aussi donnée à plusieurs paysans bio expliquant leur choix et leurs préoccupations sur les conséquences des pesticides pour la santé des agriculteurs.
Parallèlement à l'argumentaire anti-OGM, le film s'attaque aussi au nucléaire, auquel le réalisateur est farouchement opposé. En cours de tournage, « il y a eu le choc de la catastrophe de Fukushima au Japon et j'ai alors décidé de réunir dans mon film ces deux technologies mortifères contrôlées par une minorité de prédateurs, » confie à l'AFP Jean-Paul Jaud.
Du coup, le film l'a emmené au Japon, jusque dans les zones de campagne vidées de leurs habitants en raison d'une radioactivité trop élevée.
Mêlant OGM et nucléaire, le commentaire - narré par l'acteur Philippe Torreton - parle même d'une « troisième guerre mondiale sacrifiant l'homme, l'animal et le végétal. »
Selon le réalisateur, plusieurs acteurs pro-OGM ont refusé de lui répondre. « De toute façon, je ne suis pas un journaliste, je suis cinéaste et je revendique une subjectivité, » explique Jean-Paul Jaud. Si l'homme refuse l'étiquette de militant, il revendique celle de « cinéaste citoyen. »
« Tous Cobayes?» de Jean-Paul Jaud

OGM tueurs : et si le journalisme scientifique arrêtait de faire dans le sensationnalisme


LE PLUS. La récente parution d'un article contenant de prétendues révélations sur la nocivité des OGM a bouleversé le grand public. Et pour cause : des images choc de rats porteurs d'énormes tumeurs venaient en renfort visuel de cette dramatique révélation. Pourtant, comme l'explique Peggy Sastre, c'est l'exploitation médiatique de l'information qui est ici en cause, bien plus que les OGM eux-mêmes.


OGM (Paolo Giovannini/AP/SIPA)

Il y a visiblement quelque-chose dans l'esprit humain moyen qui aime les catastrophes, les révolutions et autres changements radicaux de paradigme, qu'ils soient négatifs (le monde court à sa perte, on va tous crever), ou positifs (il faut UN nouveau système, débarrasser impérativement le plancher de telle ou telle turpitude).

À tout prendre, ce sont peut-être ces dernières obsessions détergentes qui m'angoissent le plus, mais je vais peut-être garder cela pour plus tard (ou pas, bien évidemment).

Les OGM, instrument rêvé de nos psychoses de fin du monde

Depuis une petite semaine, donc, la France tremble : dans les colonnes de la maison-mère, c'est prouvé, c'est définitif, les OGM en veulent à notre vie. Donnez du maïs Monsanto arrosé de Roundup à des rats et ils seront déformés d'affreuses tumeurs qui écourteront dramatiquement leur existence.

Oui, tremblez, car sans qu'on vous le dise (on nous cache tout), d'impitoyables industriels déversent ces "poisons" dans notre alimentation, tout en sapant le génie agricole de nos ancêtres et... surtout ne zappez pas, prochainement, place au plus grand désastre sanitaire de tous les temps. Autant dire que ça va saigner, vu que notre glorieux gouvernement regarde cela de très, très près.

Ce dont je ne parlerai pas non plus, c'est de cet autre réflexe qui consiste à coller sur la production technoscientifique contemporaine (et donc, par définition, ses aléas) nos psychoses de fin du monde.

Peut-être qu'il faudrait même inventer un terme pour décrire la chose, je propose le "point gattacaca", sur le modèle du point Godwin : à tout débat/sujet/information portant sur ce qui se passe dans les laboratoires plus high-tech de la planète (bouh, ils ont des microscopes !), répondra le spectre de la science devenue folle et de l'humanité terrassée par les boîtes de Petri.

(Oui, j'aurais pu appeler la chose le "point terminatotor", mais que voulez-vous, il faut bien admettre que je suis un peu scatophile)

Par contre, il me paraît important (ou du moins intéressant) de souligner comment cette histoire d'OGM tueur (qui, heureusement, a rapidement montré ses limites) peut révéler un problème qui, personnellement, me donne régulièrement envie de m'encastrer le crâne dans mon clavier, comme d'autres choisissent de finir joyeusement leurs soirées sur des platanes.

La science n'est pas un film à grand spectacle

Ce souci, il pourrait se formuler assez simplement : non, la science et le sensationnel ne font pas bon ménage. Tellement, même, que plus les médias, les réseaux sociaux et autres vecteurs de l'information en rafale relayeront une découverte "inédite", qui fera l'effet d'une "bombe" et qui promettra de "révolutionner" n'importe quel monde (de la physique ou des petits pois), plus cette découverte aura, en elle-même, de chances de n'être qu'un tout petit pétard mouillé.

Outre les rats cancéreux bouffeurs d'OGM, il a récemment été question de neutrinos qui dépassaient la vitesse de la lumière et contredisaient Einstein (ce con), de la découverte duchaînon manquant qui allait claquer (enfin !) le bec à tous les créationnistes, quitte à utiliser une notion qui n'a aucun sens, vu que l'évolution n'est ni linéaire, ni graduelle...

Certains sujets sont, bien sûr, particulièrement susceptibles de déclencher ce genre d'insurrection théorique : tout ce qui a trait à des problématiques politiquement "chargées" – la santé (toujours publique), l'environnement, l'énergie, etc. Des domaines qui, vous l'aurez deviné, ouvrent les vannes de notre "inconscient collectif" qui, décidément, adore jouer à se faire peur.

Le problème, c'est que le processus scientifique appartient au temps long, qui n'est pas celui des scoops, des scandales, des exclusivités et des infos explosives. Une recherche n'est jamais unique(ou alors, c'est qu'elle est probablement mauvaise), un article scientifique est toujours un pont, un arrêt provisoire, entre des articles précédents et des observations futures. La validation d'une découverte, si découverte il y a, est lente, patiente et modeste, et le chemin est rempli d'impasses et de contradictions.

Certes, il paraît que rien de tout cela n'est très vendeur, médiatiquement parlant. Mais qui est responsable, le contenant ou le contenu ? Et si le camouflet des OGM cancérigènes nous permettait de réfléchir, vraiment, à notre façon de faire du journalisme scientifique ?

Médiapart et les OGM

L’article de Michel de Pracontal est un condensé des poncifs utilisés par «les marchands de doute» (naomi oreskes et erik m. Conway) 
On se croirait chez les «nouveaux chiens de garde»
Celà rappelle l’affaire Pusztaï
De P peut et doit s'intéresser à ce problème, mais qu’il le fasse avec la même rigueur que celle de Médiapart, par exemple sur certaines affaires politiques où les sources sont précises.
Quand on lit un article sur lequel on a quelques connaissances (je suis au travers de mon association cofondateur du Réseau Environnement Santé) on peut être amener à se poser des questions sur les autres articles. Je n’en suis pas encore là mais une remise à plat ce cet article est nécessaire.
Il est choquant que cet article démarre par une attaque de la personne du professeur Séralini accusé de faire du tapage médiatique.
Si cette étude est critiquable, critiquons la en la comparant aux autres qui «prouveraient» l’innocence des OGM


Quelques exemples:
extrapolation bien audacieuse si l'on considère que l'étude ne traite que d'un maïs génétiquement modifié
Où est le problème d’avoir fait l’étude sur un seul OGM? Une telle étude est difficile à mener ne serait ce que pour des problèmes de budget, et si elle montre un problème il faut étendre les études et non se gausser d’une extrapolation audacieuse. Deux possibilités, le problème est spécifique au produit étudié ou il met en cause le principe des OGM. Dans les deux cas cette étude a le mérite d’exister.


Ses travaux ont reçu à chaque fois une grande publicité. Mais ils ont aussi été sévèrement critiqués par de nombreux scientifiques qui ont pointé de multiples failles méthodologiques.
Qui sont ces nombreux scientifiques? Les mêmes que ceux qui ont démontré l'innocuité de l’amiante, du tabac, du bisphénol...? (concernant le BPA, il y a peu Madame Bachelot tenait les mêmes propos: des centaines d’études prouvent que le BPA n’est pas dangereux)

Pourtant, depuis quinze ou vingt ans, des milliards d’animaux d’élevage dans l’Union européenne ont été nourris avec du soja transgénique, sans qu’on observe d’effet particulier.
Les animaux sont tués jeunes, avant que d’éventuels problèmes n’interviennent. Quelle certitude a t on que certaines anomalies ne soient cachées?
Les organismes génétiquement modifiés ont été dans la chaîne alimentaire (en Amérique du Nord) depuis plus d’une décennie, et la longévité continue de croître inexorablement ! »
L’augument «choc» ressassé dans tous les problèmes et qui nécessite un approfondissement pour démonter cet argument. Oui l’espérance de vie continue d’augmenter (des études récentes montrent un ralentissement). Se contenter de cet aspect c’est oublié que les plus âgés d’entre nous n’ont pas, dans leur enfance été soumis aux nombreuses techniques: pesticides, OGM, Ondes, nanoparticules et autres polluants dont certains sont des perturbateurs endocriniens. Leurs effets sont surtout effectifs au niveau foetal ou au niveau de la petite enfance. Ceux qui y ont le plus été soumis sont encore assez jeunes, si comme il est à craindre des effets négatifs se manifestaient il sera trop tard, le mal sera fait (voir l’amiante) et les fortunes établies.
A t on jamais étudié les causes des maladies émergentes, de l’obésité, des hyper activités, des cancers chez les jeunes enfants....Pas d’études, pas de causes trop de gens sont contents!
Pourquoi refuser les registres des maladies, pour éviter de comprendre?
Si les OGM sont inoffensifs, pourquoi ne sont ils pas assurables? La finance donne elle même la réponse!

Aussi bien en France qu’à l’étranger, de nombreux experts pointent les défauts de l’étude. Citons le professeur David Spiegelhalter, spécialiste des risques à l’université de Cambridge, l’un des experts britanniques qui ont étudié les effets des prothèses PIP : « À mon sens, les méthodes, les statistiques et la manière de rapporter les résultats sont très en- dessous des standards que j’attendrais pour une étude rigoureuse – pour être honnête je suis surpris que cet article ait été accepté pour publication. »
Comment ces experts ont ils pu en si peu de temps analyser ce travail alors que les données brutes n’ont pas encore été divulguées (ce qu’a promis Séralini, ce qu’a toujours refusé Monsanto). Ces experts ont ils été aussi rapides pour analyser les essais Monsanto (et autres)? Ils ont la critique sélectives. Quant aux statistiques, qui en a défini les critères? Au vue de ce qui a été fait sur l’amiante...ce sont peut être les méthodes statistiques des experts qu’il faudrait remettre en cause, qui fixe les règles, qui fixe les normes, au profit de qui?
Les tumeurs imputées à la toxicité pourraient être spontanées.
C’est ce qui a été dit aux Corses après le nuage de Tchernobyl pour exonéré de façon scandaleuse ceux qui ont menti.

Je m’arrête là dans la critique de l’article.
Quelques extraits d’échange que j’ai eu avec Joudrier (ses réponses en italique)
Quant au principe de précaution, d’une part, la France a fait une grosse connerie en l’inscrivant dans sa constitution, dont acte ! maintenant il vous reste à le comprendre correctement et l’appliquer en fonction de cela. L’absence actuelle de risque connu sur les OGM et la probabilité de danger(s) tous hypothétique(s) et sans aucun doute très faible (mais en tout cas non avéré) ne doit pas amener à mettre en œuvre le principe de précaution sauf à ne pas le comprendre

Prenons un exemple : cet article 
  
 Science et pseudosciences, octobre, 2003, N°259, pages 3à12               
Les OGM : Une grande conquête de l’humanité ou le pire des fléaux ? 
Louis-Marie HOUDEBINE 
Peut-être que L-M Houdebine vous répondra directement lui même, mais dans tous les cas, je souscris complètement à ce qu’il écrit.  
Où il est écrit en autre: 
Les arguments utilisés par les opposants aux OGM ne sont souvent que des mensonges….oui Il n’est pas vrai que les OGM résistants aux maladies contiennent des pesticides dangereux qui s’accumulent dans le sol et détruisent sa faune oui…... Il n’est pas vrai que le maïs transgénique BT résistant à la pyrale détruit les autres insectes oui, ni qu’il a fait émerger des pyrales résistantes à la toxine BT oui, toujours vrai !
  
Il se trouve que même en 2008, on ne connaît toujours pas de contournement de la résistance à la stratégie Bt dans le monde … de plus, et contrairement à ce que vous dites, les lois de la génétique (les connaissez vous seulement ?) ne prévoient aucunement l’apparition de résistances. 
Si, d’un point de vue général, des résistances apparaissent c’est certainement pas pour suivre « des lois génétiques » !  
trois ans après que se passe-t-il 
Des chercheurs français ont publié, le 30 mai 2006, une étude montrant que la stratégie de lutte contre l'apparition d'une résistance des pyrales du maïs aux toxines BT, actuellement utilisée aux Etats-Unis, doit être révisée. 
On remarque que l’éventualité de la résistance existe et que des stratégies sont mises en place pour la limiter, ce qui est un mensonge c’était d’affirmer que des résistances ne pourront pas apparaître. Vous rigolez ou quoi, personne (les sélectionneurs/semenciers et scientifiques s’occupant de cette problématique) n’a jamais dit cela !. 
Au moins, vous vous contredisez en deux phrases… vous confirmez vous même que l’on n’a toujours pas trouvé de contournement de résistances. Et c’est vrai pour les maïs-, soja- et cotonnier-Bt dans le monde.
De plus des études canadiennes récentes montrent la mortalité des papillons monarques qui ingèrent du pollen de maïs BT déposé sur des plantes environnants les champs. 
C’est pas possible… vous devez être nouveau sur le sujet et vous n’avez pas lu grand chose.
Qu’en 2008 ressorte encore cet argument du Monarque comme cela vient d’être fait dans l’avis du comité de préfiguration de la haute autorité relève soit de la malhonnêteté intellectuelle soit de l’ignorance. J’espère qu’il s’agit de la deuxième hypothèse !
  
Malgré tout votre discours n’a pas changé, vous restez toujours aussi affirmatifs quant à l’innocuité des OGM.
S’il est un discours qui n’a pas changé d’un iota, c’est bien celui des antis… vous en êtes la preuve éclatante… ressortir toujours les mêmes arguments éculés, démontés… avec moult publications démontrant vos mensonges ressassés !


Toutes les affirmations de Joudrier et Houdebine sont aujourd’hui démenties mais ils sont toujours des références dans le domaine des OGM et il y a peu Houdebine ventait les résultats du coton OGM en Inde.