lundi 28 mai 2012

Pesticides : pollution et santé en danger


Pesticides : pollution et santé en danger


Les pesticides imprègnent les sols, l'eau, l'air et l'eau de pluie, cumulent souvent
des effets allergisants, neurotoxiques, cancérigènes, mutagènes
et hormonaux (ils altèrent la fertilité masculine :
c'est l'effet << œtrogène-like >>).


- Aujourd'hui, ce sont presque 60% des couples qui n'arrivent pas à avoir ou très difficilement des enfants à cause aussi des pesticides et des nitrates. Faudra - t'il un jour stopper ces marchands; pour crime contre l'humanité et empoissoinnement ?

- La population est exposée à de véritables cocktails de pesticides, aussi bien dans l'environnement que dans les aliments. L'IFEN ( Institut Français de l'environnement ) estime que chaque jour, les fleuves drainent plus de 100 Kg de pesticides vers les estuaires et le littoral (ces substances sont actives à des concentrations de l'ordre du microgramme ).

Plus grave encore : on estime que 25% à 75% des herbicides utilisés sont en fait inutiles donc gaspillés, et que l'agriculture française est le deuxième consommateur mondial de pesticides; on ne doit pas s'étonner du niveau élevé de pollution de l'eau, de l'atmosphère et des sols par ces produits.

- Que font les politiques et plus particulièrement les ministres de la santé et de l'agriculture ?

Le bon élève : Notons qu'un pays comme le Danemark a décidé d'interdire l'usage des pesticides dans son agriculture.

Mise en garde : Il faut attirer l'attention sur certains pesticides réputés << biodégradables >>, tel le “glyphosate” (principe actif du Round up de Monsanto, qui est l'herbicide total le plus utilisé).
Or, on le retrouve fréquement dans les captages d'eau potable (rapport 1999 et 2000 de la DIREN de Bretagne), jusqu'à plus de cent fois la norme conseillée par l'OMS pour les eaux potables.

- En fait, ce phénomène est généralisé à toute l' Europe et dans le reste du monde. Il importe donc de dénoncer la notion faussement sécurisante de biodégradabilité, qui favorise son emploi par les agriculteurs et les particuliers.

- Il importe donc de savoir aussi que, même si une molécule se dégrade effectivement dans l'environnement, celle - ci demeure active si elle a été fixée préalablement par des organismes vivants et stockée par bio-concentration tout au long de la chaîne alimentaire.

- De plus, le glyphosphate n'est pas dénué d'effet toxique (nombre de publications mentionnent notament un effet cancérogène chez certains animaux d'expérimentation et une altération de la fertilité).
Que dit la loi ?

La loi sur l'eau votée en janvier 2002 qui soumettait les agriculteurs à une “taxe azote” sera remise en chantier en septembre a annoncé Madame Bachelot, ministre de l'écologie et du développement durable tout en se déclarant “favorable” au principe “pollueur-payeur”

In fine, la contribution des agriculteurs aux redevances qui servent à financer la politique de l'eau (taxe sur la consommation et la taxe azote) devrait passer de 1% à 5%, celles des industriels de 14% à 16% et celle des ménages devrait baisser de 85% à 79%.
Est-ce une loi efficace ?

Le diable est dans les détails, une loi pour être appliquée et efficace doit être simple.Seule, l'interdiction de : l'utilisation des pesticides et de l'épandage des lisiers (issus d'élevages intensifs ou raisonée hors sol), permettra à nos cours d'eaux et aux nappes de captage d'atteindre dans 10 à 15 ans un état presque originel. C'est dire l'étendue des dégâts occasionnés.

Cette loi si elle est votée dans sa forme actuelle, elle permettra toujours aux industriels de faire n'importe quoi, de tromper les particuliers et de manipuler les éleveurs et les agriculteurs qui ont été bien mal menés et depuis déjà trop longtemps …

“Pollueur - payeur” c'est beau sur le papier seulement en réalité, les industriels, éleveurs et certains agriculteurs continueront à polluer et ne manqueront pas de répercuter le coût de cette charge, qui au final sera toujours payée par le consommateur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire